Le tour du monde à vélo de Thomas, Ronan, Rémy et Nicolas! :::Septembre 2004 - Juin 2005 :::14 000 km
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Vous retrouverez dans cette rubrique différents liens vers des articles ou des vidéos concernant les passages de nos quatre aventuriers à la télévision ou dans les journeaux.
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Article du journal Sud Ouest du 20/08/2005
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première partie
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Journal local de Paraty, sud du Brésil
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Liens vers l'article internet : le site Via Paraty
L'article :
Sur 2 roues, à travers 5 continents.
Les habitants de Paraty, ont l’habitude de recevoir des touristes français. Ils sont les plus nombreux émanant du continent européen.
Mais, l’après-midi du mercredi (18/05), quatre jeunes français ont attiré l’attention des habitants, par le moyen dont ils sont arrivés dans la ville historique.
Ni en voiture, ni en bus et encore moins en bateau ou en avion. C’est en pédalant, que Nicolas Ottle, Remy Creche, Ronan Le Guellec et Thomas Sollier sont entrés sur l’avenue Roberto Silveira.
Ils participent à une expédition cycliste qui a débutée en septembre 2004 et qui est déjà passée par quatre continents. L’idée de faire le tour du monde sur deux roues a surgie à l’université. Amis de la Faculté de Bordeaux, les étudiants en économie décidèrent de tenter l’aventure conciliant tourisme et études. «A chaque endroit où nous nous sommes arrêtés, nous avons cherché à découvrir le moyen d’approvisionnement de l’eau consommée par les habitants. De la source à la consommation », informe Nicolas.
Ils seront enchantés par les merveilles et l’histoire attractive de Paraty. Les quatre français furent, cependant, surpris de découvrir la médiocre qualité de l’eau qui alimente chaque maison de la ville. C’est un élément négatif qui sera enregistré.
Avant d’arriver sur la région de Costa Verde, le groupe est passé par sept pays d’Europe, cinq pays en Asie, deux en Océanie et en Amérique, par le Mexique, le Belize, le Chili, l’Argentine et le Brésil. Ils pédalent en moyenne 80 km par jour, et indépendamment des multiples richesses de chaque ville, ils arrivent à s’arrêter deux à trois jours pour visiter et étudier.
En huit mois, il n’y a eu qu’un seul incident. En Australie, un cycliste fût renversé par un bus. Seul, le vélo a souffert et fût aussitôt réparé.
Les français devraient séjourner à Paraty jusqu’à jeudi ou vendredi, ensuite, ils reprendront la route. A travers Rio-Santos jusqu’à Rio de Janeiro d’où ils repartiront jusqu’au Maroc. Le continent Africain sera la dernière phase de l’expédition. Nicolas, Remy, Ronan et Thomas pédaleront jusqu’à Madrid et continueront leur parcours jusqu’à Cannes.
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Liens vers l'article internet : le site Via Paraty
L'article :
Pelos 5 continentes sobre duas rodas
Os paratienses já estão acostumados a receber turistas franceses. Eles são a maioria entre os visitantes europeus. Mas na tarde desta quarta-feira (18/05) quatro jovens nascidos na França chamaram a atenção dos moradores pela forma como chegaram na cidade histórica.
Nem de carro, nem de ônibus e muito menos de barco ou avião. Nicolas Ottle, Remy Creche, Ronan Leguellec e Thomas Sollier adentraram na Av. Roberto Silveira pedalando.
Eles participam de uma expedição ciclística que começou em setembro de 2004 e já passou por quatro continentes. A idéia de dar a volta ao mundo sobre duas rodas surgiu na universidade. Colegas em uma faculdade de Bordeaux, os estudantes de Economia decidiram fazer a aventura conciliando turismo e estudo. “Em todos os lugares que chegamos procuramos descobrir como é feito o aproveitamento da água consumida pelos habitantes. Desde a captação até a distribuição”, informou Nicolas.
Ao mesmo tempo que se encantaram com a história e os atrativos de Paraty, os quatro franceses também se surpreenderam ao saber da péssima qualidade da água que abastece as casas da cidade. Fato negativo que será registrado na pesquisa.
Antes de alcançar a região da Costa Verde, o grupo passou por sete países da Europa, cinco da Ásia, dois da Oceania e nas Américas por México, Belize, Chile, Argentina e Brasil. Em média pedalam 80 km por dia e dependendo das atrações de cada lugar, chegam a parar de dois a três dias para visitação e estudo.
Em oito meses de aventura aconteceu somente um incidente. Na Austrália um dos ciclistas foi atropelado por um ônibus. Sorte que apenas a bicicleta sofreu danos que logo foram reparados.
Os franceses devem permanecer em Paraty até quinta ou sexta-feira, depois voltam para a estrada. Pela Rio-Santos vão até o Rio de Janeiro de onde voam até Marrocos. No continente africano entram na última fase da expedição. Nicolas, Remy, Ronan e Thomas irão pedalar até Madri na Espanha e depois encerram o percurso seguindo para Cannes, na França.
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Exposition à la bibliothèque d'Eaubonne
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La bibliothèque d'Eaubonne organise une exposition de quelques panneaux présentant différentes pages du site oueb et permettant de suivre les quatre cyclistes, ceci dans le hall d'entrée. Cette mise en valeur du tour du monde permet ainsi à la bibliothèque municipale de mettre en avant des ouvrages traitant de tour du monde, ou ayant pour thème l'eau. Voici quelques photos de ces panneaux.
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La vidéo du journal de France 3 Région Limousin Poitou - Charente (5.50 Mo)
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Pour téléchargez la vidéo, cliquez ici !! Si vous avez des problèmes pour lire cette vidéo, allez voir en bas de page.
texte accompagnant la vidéo
Un symposium à la clé Les informations récoltées seront présentées au symposium de Cannes.
Ils sont quatre, tous très jeunes, et sont sur le point de partir pour un tour du monde peu ordinaire : à travers les cinq continents, et en parcourant à vélo quelques 15 000 km, ils vont aux "sources" des problèmes de l'eau. Eau, élément vital, de plus en plus rare, de plus en plus menacé, parfois inexistant dans certains pays en voie de développement. Pour parfaire leur quête, ils ont préparé des questionnaires qu'ils présenteront dans les pays traversés, afin de mieux cerner les rapport des populations à l'eau. Cela donnera des synthèses rassemblées sous forme de fiches qu'ils présenteront le 28 juin 2005 au Symposium sur l'eau de Cannes. S'ils ont choisi le vélo, c'est un peu pour la performance sportive, mais surtout pour une approche plus directe avec les populations des pays traversés. Le périple devrait durer 10 mois. Bonne route !
Marie Agnès CORDIER
publié le 30 août 2004
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L'article dans Sud Ouest
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L'article :
INEDIT. -- Thomas Sollier, un Saintais de 23 ans, partira le 20 septembre pour un tour du monde à vélo, aux côtés de trois copains. Rencontre
Cinq continents à vélo: Christine Heim
C'est une période charnière, un peu floue et parfois angoissante, à mi-chemin entre la douce insouciance des années d'étudiant et l'entrée inéluctable dans la vie active. Thomas Sollier, un Saintais de 23 ans a décidé d'en tirer le meilleur parti et de la mettre à profit pour concrétiser ce projet qui lui trotte dans la tête depuis deux ans déjà : faire le tour du monde à vélo. Avec ses trois camarades de promotion, Nicolas, Rémy et Ronan, ils prendront le 20 septembre, dans le Loir-et-Cher, le départ de cette aventure prévue pour durer dix mois.
« Nous avons fait tous les quatre la même école de commerce, à Bordeaux, que nous venons juste de terminer. C'est là qu'on s'est connu, explique Thomas, le seul à être originaire de la Charente-Maritime. On a habité ensemble tous les quatre, on se connaît vraiment bien ». Les quatre jeunes gens ont déjà tous vécu en-dehors de la France, puisque dans le cadre de leur formation, ils ont passé un an et demi à Portsmouth, et six autres mois de stage à l'étranger.
« Il y a environ deux ans, on a commencé à se poser la question de savoir ce qu'on allait faire après nos études. On avait tous la même envie d'aller voir ailleurs ce qu'il s'y passait... Et à force d'en discuter on a décidé de partir tous ensemble ». Et de se lancer dans un tour du monde, à vélo tant qu'à faire ! Un moyen de locomotion économe et écologique certes, mais « qui permet surtout d'avoir un autre rapport aux habitants et à leur culture, de prendre son temps pour profiter des paysages qu'on traverse ».
23 pays traversés. Depuis un an, les quatre garçons planchent sérieusement sur leur projet commun : recherche de partenaires, choix des pays traversés et de l'itinéraire, acquisition du matériel. « Le budget total de notre expédition s'élève à 50 000 E, souligne Thomas. On met chacun environ 2 000 E et là il nous reste un peu plus de 10 000 E à trouver. Mais quoiqu'il arrive, on partira ». Ce sont les billets d'avion pour passer d'un continent à l'autre qui représentent la plus grosse partie du budget. En tout, les cyclistes traverseront 23 pays répartis sur les cinq continents, soit 14 400 km en 300 jours. « Notre itinéraire est fixé; on se laisse bien sûr quelques jours de marge. Les pays, nous les avons d'abord choisi en fonction du critère donné par les ambassades : on ne traverse pas ceux qui sont déconseillés en raison d'un conflit par exemple. Le but n'est pas de prendre des risques mais bien d'en profiter un maximum ».
Approche environnementale. Le deuxième critère de sélection des pays traversés rejoint le fil conducteur de leur parcours : c'est le thème de l'eau. « Par notre périple, nous voulons participer à la prise de conscience générale autour de l'eau et de sa consommation, explique le jeune Saintais. Nous souhaitons mettre l'accent sur les disparités existantes d'un pays à l'autre dans l'accès à l'eau et la consommation qui en est faite. Les chiffres sont vraiment alarmants et cette expérience va nous permettre de les confronter à la réalité ».
Pour mener à bien cette étude, les quatre jeunes gens bénéficient du soutien du symposium international de l'eau qui se réunit tous les ans à Cannes sous l'égide de l'UNESCO. « Nous avons été invités au mois de juin pour présenter notre projet, raconte Thomas. Et nous avons bénéficié de l'aide de spécialistes pour préparer un questionnaire que nous allons proposer aux habitants de tous les pays traversés : comment accèdent-ils à l'eau ? Comment l'utilisent-ils dans la vie de tous les jours ? Dans quels endroits est-elle considérée comme un élément sacré ? ». A leur retour, en juin prochain, les sportifs sont d'ailleurs attendus au symposium pour recevoir le prix international de l'eau et de la jeunesse. Le résultat de leur étude sera diffusé sur Internet.
En attendant le départ Thomas termine de préparer son matériel : le vélo est tout juste commandé. « Je ne garde que le cadre. Tout le reste est adapté au projet, c'est-à-dire plus résistant ! » Il prendra ensuite quinze jours de vacances, avant de se préparer physiquement au départ. « Nous sommes tous les quatre sportifs mais pas particulièrement férus de cyclisme ! Encore une fois, notre objectif n'a rien à voir avec l'exploit sportif, mais bien davantage avec l'aventure humaine et le challenge personnel ». S'il est par moments traversé par le doute sur ses capacités, Thomas sait aussi à quel point ce périple sera enrichissant pour lui et ses compagnons d'aventure. «Je me réjouis tout particulièrement pour l'Amérique centrale mais je ne connais pas non plus l'Asie. Quant à l'Australie, avec ses plages de type californiennes... ça ressemblera davantage à des vacances ! C'est fabuleux de savoir qu'on va croiser tous ces gens, découvrir toutes ces cultures. Chacun va aussi tester ses limites ! ». Et si dix mois d'absence, ça va sans doute par moments sembler long pour ses proches, Thomas et ses trois complices donneront bien sûr de leurs nouvelles via leur site Internet.
Bonne route !
« Notre objectif n'a rien à voir avec l'exploit sportif, c'est davantage l'aventure humaine et le challenge personnel »
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